31 décembre 2025 : date limite pour se conformer
De quoi s’agit-t-il?
Le symbole nutritionnel est une aide visuelle développée par Santé Canada dans le but de soutenir le consommateur pour faire des choix rapides et éclairés lorsqu’il fait son épicerie. Le symbole facilite l’identification des aliments à teneur élevée en nutriments préoccupants pour la santé publique, soit les gras saturés, les sucres et le sodium.
Le symbole doit figurer en noir et blanc, généralement dans la moitié supérieure du devant de l’emballage, afin d’être clairement visible. Toutefois, sur les emballages qui sont plus larges que haut, le symbole doit figurer dans la moitié droite de l’emballage.
Pourquoi?
Parce qu’une alimentation élevée en sucres, en sodium et en gras saturés est un FACTEUR DE RISQUE MAJEUR pour l’obésité, les maladies du cœur et le diabète.
Le compte à rebours a commencé. L’industrie alimentaire a jusqu’au 31 décembre 2025 pour ajouter un symbole nutritionnel sur les étiquettes des aliments riches en nutriments préoccupants pour la santé publique, à savoir les gras saturés, les sucres et le sodium.
Le symbole nutritionnel s’applique à…
Le symbole nutritionnel est requis sur la plupart des aliments préemballés dont la teneur en gras saturés, en sucre et/ou en sodium est supérieure à 15 % de la valeur quotidienne.
Autres seuils
- 10 % de la valeur quotidienne pour les aliments que nous consommons généralement en petites quantités, c.-à-d. ceux avec une quantité de référence de 30 g or 30 ml ou moins, comme les barres céréalières, les craquelins, les biscuits et les condiments (ketchup, moutarde, sauce BBQ, etc.)
- 30 % de la valeur quotidienne pour les plats principaux préemballés dont la quantité de référence est:
- 170 g ou plus (destinés exclusivement aux enfants de 1 à 4 ans uniquement)
- 200 g ou plus (destinés aux enfants et/ou aux adultes)
Innovation?
Pas vraiment. Bien qu’il s’agisse d’une nouveauté au Canada, plusieurs pays utilisent déjà des symboles similaires pour aider leurs populations à améliorer leurs habitudes alimentaires.
En 2016, le Chili a été le premier pays en hémisphère occidental à mettre en place un étiquetage nutritionnel obligatoire sur le devant des emballages.
Depuis, Israël, le Pérou, le Mexique, l’Uruguay, le Brésil et l’Argentine ont mis en place un étiquetage similaire.
L’étiquetage nutritionnel volontaire sur le devant des emballages est également en place au Royaume-Uni, en France, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Impact
Des études menées en 2020 ont estimé que les symboles nutritionnels sur le devant des emballages ont contribué à la réduction de 37 % des achats de sodium et de 27 % des achats de sucre au Chili.
En Nouvelle-Zélande, le programme volontaire Pick the Tick a permis d’éliminer 33 tonnes de sel de l’approvisionnement alimentaire en un an grâce à la reformulation des produits.
En Finlande, depuis le début des années 1990, une étiquette d’avertissement doit être apposée sur les produits à forte teneur en sel. Depuis la mise en œuvre de cet avertissement et d’autres politiques connexes, la teneur en sel des aliments étudiés a diminué de 20 à 25 %.
Et maintenant?
Stimulez votre créativité! Reformulez vos produits existants et développez des produits plus sains, à faible teneur en gras saturés, en sucres et en sodium.
Informez-vous au sujet des nouvelles exigences d’étiquetage relatives aux symboles nutritionnels auprès des experts-conseils d’Étiquetage ACC.